Parmi les pins, le pin maritime (Pinus pinaster), le pin sylvestre ou Pin commun (Picea abies) et le pin parasol (Pinus pinea) sont les plus couramment utilisés.
Le pin est un résineux qui se reconnaît facilement par son feuillage durablement vert et cela même durant les périodes hivernales.
L’écorce de la plupart des Pins se détache par écailles.
Le Pin sylvestre est parfois appelé sapin rouge à cause de la couleur brun rouge du tronc et des branches. Il porte ses pignes tournées vers le bas. Les pointes des aiguilles sont piquantes.
On peut cueillir les bourgeons et les jeunes pousses tendres de l’année, qui sont de couleur plus claire.

 

Attention : Ne surtout pas confondre avec l’if (taxus bacata qui peut être mortel.
Ses aiguilles, vert très foncé dessus avec deux  bandes vert clair dessous, sont plates, molles  et pointues mais elles ne piquent pas.

En automne, les ifs femelles produisent des arilles, sorte de petites baies de couleur rouge, parfois jaune. L’arille, consommé par certains oiseaux, abrite une graine particulièrement toxique pour l’homme, les chevaux et le bétail.

Précautions de récolte :

Choisissez des végétaux poussés en liberté, sans engrais chimique ni pesticide, dans les lieux les moins exposés à la pollution et loin des routes fréquentées.
Ne cueillez que ce dont vous avez besoin. Variez vos endroits de cueillette pour ne pas épuiser vos sources d’approvisionnement.
Prélevez toujours avec respect et ne récoltez que peu de bourgeons par arbre. Personnellement, je remercie l’arbre.
Ne vous étonnez pas d’être parfois piqué par certaines aiguilles de pin et d’avoir un peu de résine qui colle aux doigts ….

Propriétés des bourgeons de pin :

Les bourgeons de pin sont diurétiques, balsamiques, antitussifs, expectorants, antiscorbutiques, bactéricides et pectoraux. On les utilise surtout pour les affections respiratoires : rhume, grippe, toux, bronchite, laryngite.
Ils favorisent la décongestion des voies respiratoires et … ils sentent très bons !

 

Préparation :

Je fais sécher ma cueillette sur un plateau bien étalé pendant 2 jours environ pour éviter que la préparation moisisse à cause de trop d’humidité.
Choisir un large bocal que vous aurez ébouillanté au préalable et fait sécher.
Placez une couche de bourgeons, une couche de sucre (brun bio de préférence), une couche de bourgeons, alternativement, jusqu’à ce que le bocal soit rempli. Terminez par une couche de sucre.
Ne montez pas tout en haut du bocal.
Pour ma part je glisse aussi quelques aiguilles coupées en morceaux.
Je rajoute de fines rondelles de citrons bio découpées avec la peau. Cela empêche le sirop de sucre de cristalliser et apporte un bon goût.

Placer au soleil la journée et le soir à côté du radiateur. Remuer régulièrement le bocal.
Au bout de 3-4 semaines selon la température, les bourgeons ont donné leur suc.

Filtrez à l’aide d’un entonnoir et d’une passoire, mettre en petites bouteilles au frais. Étiquetez.

Touche personnelle :

Je rajoute quelques gouttes d’extrait de pépins pamplemousse pour une meilleure conservation et pour bénéficier des propriétés.
Vous pouvez aussi mettre 2 ou 3 gouttes par bouteille, d’huile essentielle de pin ou de citron, pour la même raison.

Utilisation :

Prendre 1 c à café après chaque quinte de toux et 1 autre matin et soir.
Ce sirop est très sucré. Il es possible de diluer la cuillère à prendre dans un peu d’eau. Il est parfait pour sucrer les tisanes.

Marie-Capucine

 

 

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